Ada Stanhope [bobobie Pixie] nouvelle wig fin page 1

La boite qui contient le trésor


ouverte avec les bottes, et la housse de protection


La chose en question


et la voila avec une wig et des fringues

Je m'appel Ada, Ada Stanhope, j'ai 17 ans, je suis née le 13 avril 1912, laisser moi vous conter ma vie.
J'ai 15 ans, j'aime la lecture, j'aime penser, j'aime écrire, et ce que j'aime le plus, c'est l'horlogerie, les montres, les horloges, les pendules, ces aiguilles, ces tic-tacs, ces chiffres, qui contrôlent le monde, et parfois je me prend a penser que les battement de mon cœur ne sont rien d'autre que le tic tac d'une montre, que ce sont des engrenages qui me font vivre et comme je ne suis qu'un automate je pourrais vivre toujours, ou tout du moins très longtemps. Père est un homme bon avec moi, il me laisse occuper mon temps a mon aise, et me permet d'agrandir ma collection en me rapportant toute sortes de montres, mais ça me fait de la peine, il n'a plus que moi , Mère est morte il y a 10 ans déjà, elle s'est rouillée, elle était très jolie, mais bien trop délicate et frêle pour cette vie cruelle, mais moi je ne m'en souviens pas, et depuis Père m'offre tous ce que je peux lui demander, il dit que je suis son portrait, a l'identique, trait pour trait, et il dit aussi que lorsqu’elle souriait elle était la plus belle de toute, et il veut que je sourie pour elle.
Alors je souris à sa place, j'existe pour elle, après tout je le lui dois bien, je porte ses robes et ses parures, je suis une contrefaçon de sa vie volée par le destin.
J'ai 16 ans, Père dit que maintenant je suis exactement comme Mère, il me trouve très jolie, il m'a offert une magnifique petite montre en or blanc avec un lys gravée accrochée a une chaine légère, je la trouve très jolie, mais elle bien trop légère pour une montre même petite, je n'ai rien dit a Père, mais je crois qu'elle est casée, il y a quelque chose a l'intérieur, j'aimerais bien savoir quoi mais il m'a dit de toujours la garder sur moi.
Cette montre me gène, m'obsède, je sens son poids sur ma poitrine et il m'étouffe, j'ai tellement envie de l'arracher de mon cou, de la lancer pas terre et de démonter un a un ses engrenages qui me torturent de leur musique répétitive, mais je n'ai pas le droit, si je le fais Père se fâchera contre moi et ce serais terrible.
J'ai 17 ans, et maintenant j'ai le droit de sortir dans le jardin, car un mur immense l'entoure et qu'il me protège de la cruauté de ce monde. J’aime beaucoup le jardin, mais ce cadeau me rend trés triste, j'ai atteins l'âge de me marier et je n'en ai aucune envie, je ne veux pas partir.
Père est venu me voir, il m'a demandé quel genre d'homme je voudrais avoir pour mari, et comme je n'en voulais pas d'autre que lui qui avait toujours était si bon avec moi, j'ai senti un changement opérer en lui, son regard pour moi a changé, j'en ai eu mal, la montre ma enfoncée la poitrine, et la il m'a tendu la main, il m'a dit qu'il avait tellement attendu ce moment depuis la mort de Mère, que maintenant j'étais enfin prête a prendre réellement sa place, alors j'ai pris sa main et je l'ai suivi, si seulement j'avais su, jusqu'a ma chambre, et il m'a indiquer de m'allonger sur mon lit, tandis que je m'enfonçais dans le matelas, je pouvais entendre sa veste, sa chemise, son pantalon et ses bretelles tomber a terre, je fermais les yeux, j'avais mal, la montre brulais ma peau, et il vint se coucher sur moi, je sentais ce qu'il voulait, la peur s'accrochais a mon corps a mesure qu'il retirait mes vêtements, et la, sous l'œil mécanique de mes horloges, ce fut comme si le temps s'arrêtais pour laisser l'horreur prendre place en chaque recoin de la pièce, puis, plus rien. A mon réveil j'étais toujours nue, un paquets posé a coté, sur la commode, m'indiquait que Père me remerciais, je me levais, endolorie, mes jambes marquées par des bleus, et mes poignets rougis par la pression qu'ils avaient subis, mais la ou j'avais le plus mal, c'était a l'intérieur de moi, c'étais comme si on me tuais a petit feu, je marchais, je voulais prendre l'air, j'étouffais, dehors il pleuvait abondamment, l'eau qui coulait sur mon corps froid semblait endormir ma douleur, et comme je respirais toujours plus mal je tirais la chaine de mon coup, et je cédais a la tentation de voir quelle étais la chose qui me causait un tel malaise dans cette montre, j'ouvris le médaillon, et la ou aurait du se trouver des mécanismes il n'y avait qu’un simple papier, sous la feuille rien, et pourtant la montre fonctionnait, sur le papier rien non plus, j'avais froids, la pluie qui se faisait violente me paralysais, l'eau qui coulait sur moi et qui effaçait ma douleur, diluait ma conscience et ma vie un peu plus a chaque goute, pour moi c'était la fin, le noir, le vide.
Mes yeux sont tombés avec la fin de la pluie, laissant apparaitre d'étranges engrenages rouillés, et ils se sont envolés avec la petite feuille de papier, mais maintenant on pouvait y lire une phrase: "Ton cœur est mon cœur, comme il sera le sien, pour lui nous serons toujours la même"