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 petits meurtres entre amis...(CH Sia mod., CP El)

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Anne-Laure
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Anne-Laure


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MessageSujet: Re: petits meurtres entre amis...(CH Sia mod., CP El)   petits meurtres entre amis...(CH Sia mod., CP El) - Page 2 EmptyDim 26 Mar 2006 - 18:56

Tes photos sont toujours un régal, que de merveilles!

_________________
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Lucy Dreams

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MessageSujet: Re: petits meurtres entre amis...(CH Sia mod., CP El)   petits meurtres entre amis...(CH Sia mod., CP El) - Page 2 EmptyDim 26 Mar 2006 - 18:58

Elles est magnifique et les photos sont extra, comme toujours! Very Happy
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cycy

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MessageSujet: Petits meurtres entre amis ..l'histoire ^^   petits meurtres entre amis...(CH Sia mod., CP El) - Page 2 EmptyDim 26 Mar 2006 - 19:41

Merci à toutes !!!
Alors c'est dit demain je vous poste le premier chapitre de leur rencontre et de la mort d'Oren !!! Vous me direz ce que vous en pensez ^^...

J'ai un trés gros faible pour leur parcours ...ils sont décallés, c'était ce qui nous intéressait avec Orphée, faire deux perso a priori trés subversifs mais tenter de les rendre attachant ^^ Alors on va essayer !


Dernière édition par le Lun 27 Mar 2006 - 23:34, édité 1 fois
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Fallen_Angel




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MessageSujet: Re: petits meurtres entre amis...(CH Sia mod., CP El)   petits meurtres entre amis...(CH Sia mod., CP El) - Page 2 EmptyDim 26 Mar 2006 - 19:50

tres jolie photos comme d'hab ! ^o^

perso, qd je la regarde la ch'tiote, je trouve pas qu'elle est un regard d'ange mais plutot: un veritable regard de tueuse ! ^^;;
.......ah ?! c normal, c'en est une ?! ^^;;;
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bakemono

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Nombre de messages : 2491
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MessageSujet: Re: petits meurtres entre amis...(CH Sia mod., CP El)   petits meurtres entre amis...(CH Sia mod., CP El) - Page 2 EmptyDim 26 Mar 2006 - 20:03

Moachan a écrit:
merci Cycy de lui avoir donner une nouvelle vie ^__^ la pauvre ettouffait dans sa boite
elle est splendide mais tu le sais deja ^^

*Leshya regarde Bakemono bizarrement*


Pistache : CH Sia mod : ca veut dire Custom house modele Sia modifiee ^^ les yeux ont etes etrecis ^^

mdr ^^
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cycy

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MessageSujet: Re: petits meurtres entre amis...(CH Sia mod., CP El)   petits meurtres entre amis...(CH Sia mod., CP El) - Page 2 EmptyLun 27 Mar 2006 - 23:39

Bon alors voici la génèse de l'histoire la rencontre entre faust et Oren ... Donc c'est un peu dur n'étant pas un auteur particulièrement tendre ^^ ...Donc âmes sensibles s'abstenir ...

Merci encore pour celles qui me liront j'espère qu'elles apprécirerons le voyage !

Nuit.

Prologue.

Mon nom de baptême est Oren.
Je suis née sous un ciel de traîne
De la glorieuse Babylone.
Fille unique, rien qui n’étonne.

Mais quelle est belle
Mais quelle est frêle
Douce promise
Mariée si grise
A peine née
Déjà scellée
A un mari
Si peu transi


Ils me disaient magnifique !
Simple marchandise unique…
Cependant, une ombre sur l’image,
Je fus boiteuse, mauvais présage.

Quelle était belle
Quelle était frêle
Triste promise
Mariée excise
A peine née
Déjà bisée
Pas un seul bruit
Par un seul cri.


Que faire ? Comment la donner ?
Boiteuse ! Donc stérile, damnée !
La marier semblait compromis
Mais le contrat lie le promis…

Quelle était belle
Quelle était frêle
Dans son linceul
Près des thieuils.
A peine tuée
Déjà oubliée
Crime banal
Fait si normal.


L’honneur était sauf, le lien rompu.
Le promis libre, elle fut déchue.
Ils pouvaient tous rire, à présent,
Oublier, célébrer leur temps.

Il me dit belle
Il me dit frêle
Dans ma violence,
Je suis en transe !
La nuit me sert
Le sang me perd
Et de leur mort
Je dis …
…j’adore !


Chapitre 1 : Danse avec moi.


Il s’arrêta de courir. Ca faisait longtemps qu’il n’avait pas couru de la sorte. Sur le moment, cela lui avait paru une bonne source de divertissement, mais les choses n’avaient pas exactement tourné en sa faveur. En fait, elles tournaient rarement en sa faveur. Les goules étaient des créatures binaires. Leur seule raison d’être tenait en ces deux préceptes fondamentaux : manger et trouver à manger. Lorsqu’on était démon et qu’on avait, à ce titre, besoin d’exercice, c’était des victimes toutes désignées. Sauvages, fortes et complètement dénuées d’intelligence. Sauf que le défaut majeur des goules était de se déplacer en meute et la meute était toujours plus importante qu’on pouvait le croire de prime abord. Il venait donc d’en faire les frais cette nuit. Les festivités avaient pourtant bien commencé. Une goule d’empaler par-ci, une de broyée par-là, sang, chair et os s’entrechoquant en une joyeuse mélopée si chère à l’oreille du démon. Mais tout c’était compliqué, lorsque l’une de ces stupides créatures avait sonner le rappel des troupes. Il s’était retrouvé, cerné, par plus d’une centaine de goules en colère, ou simplement affamées, et des dizaines continuaient d’affluer. Démon féroce, certes il l’était, mais pas dénué d’intelligence. Même lui savait reconnaître quand ne fallait pas insister et, dans ce cas précis, il ne fallait surtout pas insister.
Il sauta lestement sur le muret coquet d’une belle demeure bourgeoise. Il s’arrêta et tendit l’oreille. Pas de bruit. Il se redressa et s’étira, à la manière d’un gros chat. Il adorait sentir l’excitation du sang remuer ses tripes et s’écraser contre sa gorge. Ce vertige ressemblait à celui de l’ébriété, de la passion amoureuse. Tout se liquéfie dans le paysage et on ne perçoit plus que des sons sourds et des couleurs estompées. A cet instant l’être, même le plus mort, se sentait incroyablement vivant. Il se concentra. Toujours rien qui laissait supposer qu’on le suivait. Les goules étaient incapables de conserver une même idée plus de quelques minutes d’affilées. Elles étaient donc probablement reparties en quête de nourriture. Voilà, que sa folle nuit s’écourtait bien rapidement ! Il fixa un moment la lune pleine et glaciale. Peut-être en s’enfonçant un peu plus dans les artères de la ville, trouverait-il quelques agréables et arrangeantes compagnies ? Le fait d’être mort et démoniaque n’avait rien enlevé de sa belle figure de jeune homme conquérant et il n’avait jamais bien à attendre longtemps les sollicitations des femmes.
Faust se mit lentement en marche et se dirigea vers le quartier léger de la cité. L’odeur des épices et du parfum bon marché commençaient à agacer son odorat. Dans quelques minutes, au détours d’une rue calme, exploseraient les cris des alcooliques, les soupirs des filles de joie et les notes criardes d’une musique populaire. Babylone la brillante, claire et virginale le jour, sortait ses voiles sucrées de courtisane la nuit. Plus qu’aucun autre, Faust adorait la dichotomie des êtres humains ; leur penchant envers l’apparat lisse quand la lumière les éclairent et leur entière dépendance à la violence et la mort quand l’ombre les saisit. Rien n’était plus jouissif pour un être, dont la conscience permettait toutes les digressions, de constater qu’après tous ces siècles de civilisation, les Hommes n’assumaient toujours pas leurs contradictions. Cette nuit encore allait lui donner raison.
Tandis qu’il s’avançait un peu plus dans les ruelles résidentielles, il s’approcha silencieusement du quartier bourgeois de la cité. Il détestait ces quartiers la nuit. C’était encore plus monacal et asséchant qu’une assommante prière dont personne ne comprenait le sens. Mais c’était le chemin le plus court pour atteindre le cœur vivant et turgescent de Babylone, la Sombre. Cependant, ce soir-là, son attention fut attirée par un étrange remue-ménage. Ce n’était pas tant les cris qui s’élevèrent dans la ruelle qui l’interpellèrent, mais surtout, le fait que cela se produisait dans le domaine réservé des nobles et riches marchands de la cité. Du bruit dans le temple saint de ce royaume de faux semblants et de silence ? L’anecdote avait de quoi surprendre ! Celle-ci acheva donc d’exciter sa curiosité en cette soirée trop pâle à son goût. D’un geste rapide et précis, il sauta par-dessus la clôture en pierres d’argile rouge particulièrement prisées de la mode Babylonienne. Le jardin était arrangé avec un soin un peu trop ostentatoire. Il y avait de l’argent et il fallait le montrer. Le contraire eut été une faute de goût. Il fit une embardée moqueuse et renversa l’une des vasques tape à l’œil ornant le sentier qui menait à la demeure seigneuriale.
Les maisons étaient toutes faites sur le même modèle. Elles étaient de plein pieds ouvertes au quatre vents. Tout avait été fait pour tolérer la chaleur de cette région qui pouvait se montrer particulièrement agressive pour les humains. Les murs, parfaitement blancs, reflétaient les couleurs des fleurs exotiques. Il n’y avait pas de volet, tout était ouvert et les voilages légers et précieux des rideaux faisaient des arabesques sensuelles autour des encadrements des fenêtres.
Faust perçut des mouvements dans la pièce la plus grande. Il s’approcha, attiré par le bruit des chocs et les brumes agressives qu’il percevait dans toute l’atmosphère. il ne s’était pas trompé. Le spectacle, auquel il assista, fut plus que singulier et, d’une certaine manière, l’impliqua plus qu’il ne l’aurait souhaité.
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MessageSujet: Re: petits meurtres entre amis...(CH Sia mod., CP El)   petits meurtres entre amis...(CH Sia mod., CP El) - Page 2 EmptyLun 27 Mar 2006 - 23:40

Et voilà le chapitre 2 !

Chapitre 2 : Celle qui n’hurla pas.

Elle sentit un énorme boule se coincer dans ses entrailles et en perturber le fonctionnement. L’être humain avait encore de l’instinct, sinon comme expliquer cette horrible angoisse pourtant attachée à aucun événement précis. Cette nuit, elle était terrorisée. Une peur blême et acre qui vous saisit entièrement sans que vous puissiez raisonner votre conscience. Cette nuit quelque chose allait se passer.

Oren était fille unique. Elle était issue d’une famille de juifs très fortunés qui composaient l’essentiel de l’aristocratie Babylonienne. Son père était le fils aîné d’une famille de deux frères et d’une sœur. La mère de la jeune femme était la fille unique d’un général d’origine grecque dont la fortune était assez controversée, mais cependant considérable. Des fils étaient venus bénir ses oncles et tantes et, pour la plupart, avaient réussi de belles alliances. De naissance tardive et presque miraculée, Oren était donc la cadette de cette famille puissante. Babylone était assez indifférente à la condition féminine. Elle ne détestait pas les femmes, celles-ci pouvant parfois jouir de grands privilèges, mais elle ne les aimait pas pour autant. Même fardée, choyées, aimées et protégées, elles demeuraient des marchandises. Dès sa naissance, Oren avait donc été promise au fils d’un autre aristocrate versé dans la politique. C’était l’ambition ultime du père d’Oren que d’introduire le nom de sa famille sur les dalles de marbre des assemblées décisionnaires de la ville. Cette alliance s’annonçait donc très lucrative, ce qui expliqua pourquoi elle fut surprotégée durant les premières années de sa vie. Par chance, elle promit très tôt d’être très belle. Pour l’esthétisme Babylonien, cela voulait dire un teint diaphane encadré d’une chevelure d’un noir sans nuance. Oren disposait de tous ses atouts et, fait rare, elle avait les yeux clairs. Tout s’annonçait merveilleusement bien sous le soleil cruel de cette cité brillante. Oren passa les premières années de sa vie à suivre son père dans les recoins des bibliothèques familiales. Il tolérait sa présence. Lui enseigner la langue de ses ancêtres, les arts, les mathématiques, la médecine ou encore l’astronomie, avait été une façon pour lui de remercier sa fille d’être née belle et de nature docile. Oren se révéla extrêmement douée. Sa capacité à absorber, très jeune, des informations pourtant complexes en surprit plus d’un. « Pourquoi le cerveau des femmes n’aurait-il point la même capacité de celui des hommes ? » S’était-elle souvent demander étant enfant.
Ce fut à l’âge de treize ans que son destin bascula. Une mauvaise chute de cheval acheva de briser le destin annoncé si radieux pour elle. Les médecins furent formels, l’enfant garderait des séquelles irrémédiables sur sa jambe droite et son bassin. Non seulement, elle boiterait certainement toute sa vie, mais surtout, sa capacité à enfanter était très largement compromise. Elle n’avait pas trop compris les chuchotements crispés de sa mère et le silence asphyxiant de son père qui gardait un œil froid et résigné sur son petit lit. Elle n’était plus utile…Avait-elle entendu au détour d’un murmure plus sporadique et bruyant. Utile à quoi ?
A partir de ce sombre épisode, elle fut littéralement abandonnée par sa famille. Elle était devenue boiteuse et transparente. Si elle comprenait son état physique, compte tenu des rapports des médecins, elle ne s’expliqua pas ce nouvel état de spectre inexistant. Son père ne lui adressa plus jamais la parole directement. Il se servait de sa mère comme d’un bien maladroit messager. Lorsqu’Oren demandait les raisons d’un tel changement et ce qui, dans son attitude, avait pu générer tant d’embarras, sa mère se contentait d’éluder la question.
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MessageSujet: Re: petits meurtres entre amis...(CH Sia mod., CP El)   petits meurtres entre amis...(CH Sia mod., CP El) - Page 2 EmptyLun 27 Mar 2006 - 23:41

Elle approchait de ses dix sept ans. La nature avait continué de l’aimer, cependant. Elle devint très belle, mais dès qu’elle se mettait à marcher, l’accident se rappelait à elle avec un léger et insistant boitillement. La gêne physique aurait pu être dissimulée par quelques artifices, mais ce qui la rendit définitivement laide, aux yeux de son monde, fut qu’elle n’eut jamais les signes d’une menstruation. Elle ne donnerait donc jamais la vie et, si c’était la raison d’être d’une femme, que faisait-elle sur alors cette terre ? C’était bien ce que tout le monde semblait se demander à son sujet. Dès lors, Oren s’employa à traduite son nouvel état : transparente. Elle désertait les salles communes les heures d’affluence et déambulait des les bibliothèques et les jardins tard le soir. L’avaient-ils tous oublié en définitive ? Normalement, elle aurait dû se marier dans l’année. Or personne n’avait jamais plus abordé la question de la famille du futur mari, ni de la réception, ni de la répartition de la dote. C’était comme si, du jour au lendemain, il n’avait plus été question d’avenir ou de mariage. La famille qu’elle devait intégrer avait-elle été affectée de l’état d’Oren ? Dans un sens, sa famille pouvait difficilement cacher l’incident sans être accusée de vices cachés. Le mariage avait sans doute été rendu caduque, eu égard à l’impossibilité de la jeune femme de pouvoir procréer. Seulement ménageant sa fragile constitution, personne n’avait jugé bon de lui dire. Ce fait, s’il était avéré, ne contraria pas vraiment Oren. Elle avait appris à se passer de la compagnie des autres quel que fut leur statut. La solitude s’était, depuis bien longtemps, installée à ses côtés et elle y trouvait une source de réconfort. La solitude est un compagnon qui ne vous juge pas et qui se moque de la façon dont vous marchez ou si vos flancs sont fertiles ou pas.
Or ce soir-là sa transparence semblait avoir quelques ratés. Sa dame de compagnie, la seule qui s’apercevait encore de son existence, l’avait en effet informée que la présence d’Oren était vivement souhaitée dans le salon. Le fait qu’une famille au complet dîne puis passe la soirée réunie était un fait assez courant à Babylone. Il fallait montrer une image soudée de clan fort. Ce qui était plus remarquable en revanche, c’était que pour une fois, ses membres souhaitaient la présence d’Oren. Lui avait-il trouvé un nouvel époux ? Quelqu’un de moins regardant sur la qualité du produit proposé et qui se contenterait de la formidable dote qu’elle représentait toujours. Il était donc à craindre qu’elle serait une épouse de seconde noce. Le prétendant ayant été largement béni par la descendance d’un premier lit. Il serait certainement vieux et avide de nouvelles richesses.

Lorsqu’elle avait pénétré dans le grand et clair salon de la demeure, les visages fermés de sa famille la laissèrent dubitative. Qu’avaient-il de si grave à lui annoncer ? Elle se sentait en terrain inconnu. Sa mère, ses oncles et tantes, puis son père semblaient tous partager un secret qui la concernait de toute évidence. Les regards étaient lourds et fuyants. Ils ignorèrent la présence d’Oren qui avait pourtant gratifié toute l’assemblée d’un salut gracieux. Le silence l’avait frappé de plein fouet et sa silhouette fine et souple s’était sentie tellement petite dans cette atmosphère plombée de tensions. Sa mère avait fini par lui signifier de s’asseoir. Elle s’exécuta. Comme elle était docile cette petite fée cassée !
Soudain le silence fut rompu.
― Allons Démétrios, lâcha un des oncles. Il faut le faire ! Nous n’avons pas le choix…Nous sommes tous là pour te soutenir dans ta dure tâche, mais reculer nous est impossible et tu le sais !
― Si il y avait une solution, poursuivit sa plus jeune tante. Tu penses bien que nous l’aurions trouvé depuis longtemps. Il n’y a pas d’autre voix…Elle le comprendra aussi.

Elle devait signifier Oren, du moins ce fut ce qu’elle crut comprendre. Ils étaient donc décidés à parler d’elle à la troisième personne.
― Moi je ne veux pas assister à cela, souffla la mère d’Oren.
― Nous sommes tous concernés dans cette histoire ! Tonna le père d’une voix de rocaille. Nous devons tous être solidaires pour qu’aucun reproche ne passe plus jamais les murs de cette demeure ! Est-ce clair ?
Mais assister à quoi ? Les grands yeux clairs d’Oren s’accrochaient aux bouches des décideurs, mais rien n’était traduisible pour sa conscience pourtant éclairée.
Un nouvel impact de silence. Oren laissa sa conscience s’échapper comme elle avait tant l’habitude de le faire. Elle laissa son regard aller au-delà des douces tentures parfumées.
Quelqu’un ? Non …elle avait dû rêver, pourtant elle aurait juré que quelqu’un les observait de l’extérieur de la maison, juste à ce moment précis.
Le père se leva presqu’un un peu trop brusquement. Il fit sursauter Oren dont l’attention se fixa à nouveau sur la pièce. Il s’approcha d’elle et s’assit en face. Il n’avait toujours pas posé ses yeux sur elle.
― Oren…dit-il sans lever son visage rond et légèrement rougi. Nous devons te faire part d’une chose importante…Comme tu le sais, nous t’avons mariée dès ta naissance au seigneur Pallarm.
Evidemment qu’elle le savait, même si le sujet n’avait plus été abordé depuis des années.
― Compte tenu de …
Il cherchait ses mots.
― … de ton état, tu comprendras que le mariage ne peut plus être possible.
Oren baissa la tête à son tour. C’était bien ce qu’elle craignait. C’était logique après tout. Que pouvait-elle lui apporter d’autre à ce promis, si ce n’était une fertile descendance ? Alors à quelle sorte de sort allait-on la contraindre ? La prêtrise ? Le cloître ? L’abandon auprès d’un vieillard sénile ?
― L’ennui vois-tu …poursuivit-il plus bas. C’est que le contrat était tout à fait valable et que les magistrats refusent de le rompre pas même en raison de ton handicap.
Mais où voulait-il en venir ?
― Ce qui veut dire que le mariage reste valable et contraint ton prétendant à une alliance aucunement profitable pour son clan. Pire, ton promis est fils unique, sans descendance, la famille de Pallarm s’éteindra et cela est inacceptable. Nous avons beaucoup d’affaires en commun avec cette puissante famille. Nos intérêts sont irrémédiablement et inextricablement liés. Sans leur soutien, notre clan risquerait de ne pas s’en remettre.
― Je …je peux aller voir le magistrat et lui dire que je renonce à ses vœux, que je libère mon futur époux compte tenu de mon accident …
Enfin, elle avait pu lui parler à ce père qui avait disparu de son horizon de fille. Elle était prête à tout pour le satisfaire et retrouver une place en ce monde, une justification à son existence entre ses murs. Mais son père ne la regardait toujours pas. Que voulait-il d’elle ? Que pouvait-elle faire de plus ?
― Ce n’est pas si simple, Oren. Si l’abandon des vœux avait été possible, nous n’aurions pas cette discussion. Il faut que le contrat soit rompu par une circonstance indépendante de la volonté des signataires. Quelque chose d’imprévisible et d’irréversible.
Quelque chose d’imprévisible et d’irréversible ? Le cœur d’Oren s’accéléra. La boule se transforma en feu dévorant et ses entrailles brûlaient vives. Encore cet instinct impérieux, incontrôlable qui lui hurlait de fuir cette assemblée ! Irréversible ! Bien sûr comment n’y avait-elle pas pensé, elle qui avait tant lu d’ouvrages de droit !
Elle se leva aussi vite que sa condition physique pouvait le lui permettre.
Son père sut qu’elle avait enfin saisi et, pour la première fois, il la regarda. Elle demandait tant d’humanité et de compassion, mais il fut incapable de lui servir ce genre de regard apaisant. Ca n’était pas dans sa nature.
― Oren…la famille entière compte sur ton sacrifice…Tu peux nous sauver tous ! Tu en as le pouvoir ! Ton nom sera à jamais associé à notre gloire…Nos prières t’ouvriront les portes du paradis et tu y seras tellement mieux que figée dans cette existence qui ne t’apportera rien de bon …Je ...Nous savons quel est le prix de ce sacrifice, nous en sommes conscients ..Mais que pouvons-nous faire d’autre si ce …
― Vous me demandez de mourir ? Cria Oren, malgré son manque évident de souffle. Mais comment pouvez-vous ? N’ai-je pas été tout ce qu’il convenait d’être pour une jeune fille ? N’ai-je point été docile, silencieuse, méritante ? Ai-je jamais fait quelque chose qui aurait pu froisser votre honneur et vos désirs, père ? ! J’aurais fait tout ce que vous me demandiez ! J’accepterai n’importe quel sort, fut-il le bannissement, mais que vous demander la vie que vous avez vous-même précipiter dans ce monde ? ! Comment pouvez-vous exiger cela de votre propre fille ? !
― Et toi ! Hurla le père qui avait bondi hors de son siège. Comment peux-tu seulement désobéir à ton géniteur, à ta famille ! Ne comprends-tu pas dans quelle situation inextricable tu nous plonges ? ! N’es-tu pas soucieuse du bien-être de ta famille, de son avenir ? ! Quelle sorte de fille serais-tu si tu connaissais le moyen de sauver les tiens par un acte de courage et de totale abnégation envers ceux qui t’ont fait ? ! Comment peux-tu faire passer ton bien-être avant le salut de ton clan ? Comment pourrais-tu seulement vivre avec ce fardeau sans nom ?
Oren avait reculé. La figure paternelle s’avançait lentement vers elle, en géant effrayant. Il était déterminé, si froid, si résolu.
― Oren, intervint alors une de ses tantes. Nous ne sommes pas des barbares…Nous t’aimons, bien entendu, et nous souffrons de te demander un tel sacrifice…Nos médecins ont préparé une potion totalement indolore…tu t’endormiras, c’est tout …Nous jugerons du jour et tu ne te rendras compte de rien…par ce geste, tu nous sauveras tous et les dieux t’accueilleront avec félicité pour le sacrifice que tu auras bien voulu faire …
Oren suffoqua. Elle les observait tous. Ils ressemblaient à des fauves qui chassent en meute. Ils avaient l’air de considérer le fait comme une formalité. Elle n’était donc que cela, une marchandise jetable nuisible …périmée… ? Elle observa sa mère qui gardait elle aussi la tête baissée. Comme c’était facile ! Comme c’était facile de ne pas la regarder quand ils lui demandaient le sacrifice ultime ! Mais ils allaient la regarder ! Elle voulait voir leurs yeux, elles voulaient qu’ils assument leur horrible choix !
Le désespoir la saisit. C’était donc cela le but de sa vie ? Fallait-il se résigner ? Fallait-il lutter ? Etait-il juste de vouloir vivre malgré le désaveux de sa famille et devait-on tout lui devoir même sa propre vie ?
Oren se précipita vers sa mère et se jeta à ses genoux.
― Je vous en prie ! Il doit bien exister une autre solution…Vous ne pouvez me demander ça sans ciller, sans me regarder …je vous en prie …mère …regarder–moi …Rien qu’une fois, je vous en supplie…suis-je donc si repoussante à vos yeux ? Suis-je donc si…
― Cela suffit !
La mère avait hurlé si fort que tous avaient sursauté. Elle empoigna Oren sans ménagement et la souleva violement. Oren n’avait jamais vu le visage de sa mère si déformé par la colère et l’effroi ;
― Tu ne comprends rien ! Continuait –elle d’hurler sans se contrôler. Comment peux-tu nous imposer cela, alors que la décision est déjà si dure ! Tu es un tel poids depuis des années, un tel déshonneur ! Moi, une fille d’une si haute lignée, devoir vivre avec cette horreur et le tolérer ! C’est plus que je ne puis en supporter ! Il faut que cela cesse ! Maintenant !

Oren n’eut pas le temps de voir sa mère se retourner que celle-ci lui enfonçait déjà une petit dague dans le creux de son ventre. La jeune fille recula en titubant. La douleur ne fut pas immédiate. Elle observait la scène comme s’il s’était agi d’une autre. Elle voyait sa mère reculer d’effroi et tordre ses mains infanticides contre sa poitrine. Regrettait-elle son mouvement de démence ? Son geste irréfléchi ?
Tout était fini. A quoi bon lutter, c’était perdu d’avance. Il y avait donc des êtres incapables de décider de leur propre sort, de leur destinée, qui ne sont là que pour en servir d’autres. Oren expira douloureusement. Ses jambes ne la soutenaient plus. Elle tomba, sans bruit, à genoux sur le sol. Elle était encore plus pâle sous cette lumière accusatrice. Le sang convoité nappait ses flancs coupables en auréoles esthétiques. Elle posa ses mains fines sur le poignard mais elle n’eut pas la force de le retirer. Elle avait pourtant lu que cela pouvait abréger ses souffrances. Combien de temps allait-elle agoniser dans cette horrible pièce ? Ils étaient tous, là, partagés entre la surprise, le soulagement et la gène, mais aucun ne bougeait. Aucun n’aurait-il le courage d’achever l’inconcevable, d’achever ce pour quoi ils l’avaient fait venir ?

Elle avait la vie chevillée au corps, car elle ne trépassait toujours pas. Elle se retourna lentement et aperçut le jardin dans la pénombre. Comme il devait faire bon dehors sous la lune fraîche…Elle ne voulait pas mourir, ici, au milieu de ses ennemis. Elle voulait mourir seule. Ce compagnon-là, elle le connaissait, il lui était familier. Elle tenta de ramper vers l’extérieur, laissant une traînée d’opprobre rouge sur le marbre du sol.
― Mais finit ce que tu as commencé ! Hurla la mère. Ai le courage de tes choix ! Comporte-toi enfin comme un homme ! Comme un chef de clan ! N’ajoute pas encore cette honte à ma lignée !

Oren sentit une poigne de fer attraper ses cheveux de jais. Elle serra les dents. Elle ne crierait pas, elle ne supplierait pas, elle ne pleurerait pas, elle ne leur donnerait pas cette ultime satisfaction. C’était son ultime acte de courage et de révolte. Elle allait leur montrer qu’un jouet cassé peut encore avoir de la dignité. La honte, ce sont eux qui allaient vivre avec ! Son père la retourna facilement et s’assit sur le petit corps frêle de la jeune fille. Le poignard s’enfonça un peu plus dans sa chair. Oren s’agrippa de toutes ses forces à l’étoffe de la toge paternelle qui la recouvrait totalement. Ce monstre hésitait dans sa besogne ! Il enserra ses doigts immondes autour de celle à qui il avait donné la vie. Ce n’était pas si difficile. Le coup fin de la jeune fille disparut sous la pression mal assurée du père. La tête renversée, elle se sentait déjà partir. Elle distinguait encore ses jardins obscurs, comme elle aurait aimé mourir des les bras doux et caressants de la tendre et humide pelouse. Non elle ne dirait rien, car il n’y avait rien à dire dans ce monde. Mais dans le suivant ? Quelqu’un l’entendrait-elle ? Le hurlement désespéré et rageur qu’elle lançait depuis le début de cette soirée ? Ses sons stridents avaient-il réussi à percer la pénombre de l’au-delà et l’une de ses divinités silencieuses l’avait-elle enfin entendu ? Car ce n’était pas normal ! Des parents ne devraient pas avoir le droit de décider de reprendre la vie qu’ils ont enfantée ! Ce n’était pas juste ! L’univers ne pouvait tolérer ceci ! Il devait y avoir quelqu’un là au fond de l’abysse qui l’entendrait …

Elle expira et ses beaux yeux clairs se troublèrent. Etrange sensation…Quand tout se fane et se vide de substance, l’esprit perçoit des formes étonnantes…Des yeux dorées et perçants, des yeux de rages et de colères, de passion et d’audace…

Dort à présent, petite fée si cassée aux yeux trop clairs pour cette ville dévorante…Car moi, dans la pénombre, j’ai entendu ton cri.
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Bory

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MessageSujet: Re: petits meurtres entre amis...(CH Sia mod., CP El)   petits meurtres entre amis...(CH Sia mod., CP El) - Page 2 EmptyMar 28 Mar 2006 - 11:00

Haaaaaaaaaaaaa >o< La suite? Sad
J'adore! J'aime beaucoup la façon dont tu écris Cycy ^^
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Moachan

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MessageSujet: Re: petits meurtres entre amis...(CH Sia mod., CP El)   petits meurtres entre amis...(CH Sia mod., CP El) - Page 2 EmptyMar 28 Mar 2006 - 11:41

sniff T.T
excellemment ecrit comme d'habitude Cycy ^___^
tout comme Bory , vivment la suite , vengeance !
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Valandra

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MessageSujet: Re: petits meurtres entre amis...(CH Sia mod., CP El)   petits meurtres entre amis...(CH Sia mod., CP El) - Page 2 EmptyMar 28 Mar 2006 - 11:55

Alors là c'est superbe ! c'est une histoire tellement bien faite. Je veux la suite !!!!
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Enaibi

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MessageSujet: Re: petits meurtres entre amis...(CH Sia mod., CP El)   petits meurtres entre amis...(CH Sia mod., CP El) - Page 2 EmptyMar 28 Mar 2006 - 12:56

Hooo oui ! Elle est belle la Sia ! Son visage me plait beaaaaaauuuuucoup, et le make-up la met vraiment en valeur (je l'avais repéré sur les photos du Fashion doll) !!

J'ai voulu voir à quoi ressemble ce modèle nu, mais je ne trouve pas la page de Custom House O_o !! Si vous avez le lien......
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Moachan

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MessageSujet: Re: petits meurtres entre amis...(CH Sia mod., CP El)   petits meurtres entre amis...(CH Sia mod., CP El) - Page 2 EmptyMar 28 Mar 2006 - 13:00

Enaibi : http://www.ainai.com/eng/

a savoir que je n'ai jamais trouver les photos de Custom House de la Sia valorisantes ^^;; enfin pour l'avoir possede plusieurs mois , je peux t'assurer que c'est un moule superbe
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Enaibi

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MessageSujet: Re: petits meurtres entre amis...(CH Sia mod., CP El)   petits meurtres entre amis...(CH Sia mod., CP El) - Page 2 EmptyMar 28 Mar 2006 - 13:29

Ben quand on voit les photos ici, on n'en coute pas une seconde : elle est bêêêêêêlleeeeuuux !!

Merci pour le lien, je vais y faire un tour tout de suite !
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cycy

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MessageSujet: Re: petits meurtres entre amis...(CH Sia mod., CP El)   petits meurtres entre amis...(CH Sia mod., CP El) - Page 2 EmptyMar 28 Mar 2006 - 17:50

Merci beaucoup pour vos compliements ça me fait trés plaisir ! Alors c'est promis, la semaine prochaine je vous poste la suite avec des petites photos !!! vengeaaaaaaaaaaaaance !

Et je confirme ce que dit Moa, la photos sur le site de custom ne rendent absolument pas justice à la poupée, elle a un visage parfait tu peux tout faire avec ! Sage ou impertinente, classique ou originale...Si on aime customiser une poupée moi je la recommande !
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